帕德隆品牌的历史

帕德隆品牌的历史

Avec environ 6 millions de cigares produits chaque année, Padrón est l’un des fabricants de cigares premium les moins prolifiques de l’industrie. Pour autant, ses cigares sont célébrés par les aficionados du monde entier. De Cuba au Nicaragua, en passant par Miami et le Honduras, cette entreprise familiale a connu de nombreuses évolutions et a réussi à s’imposer dans l’univers des cigares haut de gamme. Aujourd’hui, Padrón est synonyme de luxe, de cohérence et de qualité exemplaire.

Les racines de Padrón Cigars

L’histoire de l’héritage Padrón commence au milieu du XIXème siècle lorsque Damaso Padrón, un jeune garçon né dans les îles Canaries, émigre à Cuba. Dès son arrivée, il commence à travailler dans les champs de tabacs de Pinar del Rio. Après plusieurs années de labeur, il parvient à acheter une petite ferme dans laquelle il s’établit avec ses fils. Ensemble, ils plantent du tabac qu’ils vendent 0,15 $ le kilo. Grâce à ces revenus, ils achètent d’autres fermes tabacoles et acquièrent une manufacture dans la région de Piloto. C’est de là que vient « Piloto Cigars », le nom de la maison mère de Padrón Cigars.

Jose Orlando Padrón, le petit-fils de Damaso et fondateur de Padrón Cigars, nait en 1926. Il passe son enfance dans la région de Pinar del Rio, aux côtés de son père Francisco et de son grand-père, qui lui transmettent leur passion du tabac. En 1944, après avoir obtenu son diplôme de l’École technique industrielle José B. Alemán, Jose retourne travailler dans la ferme de 90 hectares de son père. Il y supervise la culture desplants et le tri des feuilles.

Au début des années 1950, il devient directeur d’une mine de cuivre située dans la région de Pinar del Rio. Après la fermeture de cette dernière à la suite des troubles politiques qui touchaient la région, il rejoint l’armée clandestine de Fidel Castro. Mais en janvier 1959, après l’accession de Castro au pouvoir, il décide de quitter les rangs de l’Armée Révolutionnaire. Il quitte ensuite Cuba pour l’Espagne en avril 1961, soit huit mois après la nationalisation des terres par le gouvernement castriste.

La naissance de Padrón Cigars

En décembre 1961, après plusieurs mois passés à Madrid, Jose Orlando embarque à bord du bateau à vapeur Covadonga en direction de New York. Dès février 1962, il s’établit à Miami où se trouve une importante population d’exilés cubains. Après plusieurs mois de galère à survivre grâce à l’aide gouvernementale accordée aux réfugiés cubains, il finit par se faire embaucher comme jardinier. L’un de ses amis, Raul Fernández lui offre également un marteau qui lui permet de réaliser des travaux de menuiserie. Grâce à ce travail de nuit, il réussit à mettre 600 $ de côté afin de réaliser son rêve : ouvrir son entreprise de fabrication de cigares. Jose avait en effet remarqué qu’il était très difficile de se procurer des cigares de qualité depuis l’embargo américain. Il souhaitait donc remédier à ce problème en créant sa propre marque de cigares. En septembre 1964, Padrón Cigars est né.

Pendant les années qui suivirent, il continua de travailler comme jardinier et menuisier, tout en développant son usine de cigares. Il embaucha un torcedor qui produisait environ 200 cigares par jour. Le soir, une fois ses heures de travail terminées, il vendait ses cigares dans différentes boutiques de Miami. L’idée était de proposer des cigares de qualité premium fabriqués selon le même savoir-faire traditionnel que les habanos. Malgré des débuts difficiles, les cigares Padrón finirent par gagner en notoriété après que Jose demanda à son torcedor de les rouler avec une queue de cochon. Appelés « fuma », ces cigares étaient fabriqués à partir de tabacs long-filler cultivés dans la vallée du Connecticut, à Porto Rico et au Brésil.

Dès ses débuts, Padrón Cigars s’est distingué par une production centrée exclusivement sur la qualité et non sur la quantité. C’est encore aujourd’hui la marque de fabrique de Padrón.

La découverte de nouveaux terroirs

Vers la fin des années 60, un représentant d’une société de tabac située au Nicaragua demande à Jose de venir visiter des plantations au Nicaragua. Dès son arrivée, ce dernier remarque que les feuilles de tabacs nicaraguayennes ressemblent à s’y méprendre aux feuilles de tabacs cubaines. Située au nord-ouest du Nicaragua, la régiond’Esteli possède en effet un micro-climat et une qualité de sol semblables à ceux de Pinar del Rio. Séduit par la qualité de ces feuilles, il commence à utiliser des tabacs nicaraguayens pour sa production. En 1970, il achète une centaine d’hectares de parcelles dans la région d’Esteli.

Mais à la même époque, la Révolution Sandiniste déstabilisait le pays tout entier et, en 1978, l’usine Padrón fut incendiée. La reconstruction démarra presque immédiatement, mais la situation politique du pays et l’embargo américain décrété en 1985 ne permettaient pas de reprendre une activité stable. Quelques jours avant l’entrée en vigueur de l’embargo, Jose déménagea une grande partie de sa production au Honduras.Il devra attendre 1990 et l’élection de la candidate de l’Union nationale d’opposition avant de pouvoir reprendre son activité au Nicaragua. En 2003, une nouvelle usine Padrón a vu le jour à Esteli.

Les cigares Padrón

De nos jours, la famille Padrón ne possède pas mois de 17 infrastructures au Nicaragua et de nombreux hectares de terre. Elle produit 6 millions de cigares par an et détient unstock d’environ 25 millions de cigares. La marque compte cinq lignes de cigares : PadrónSeries Classic, Padrón 1964 Anniversary Series, Padrón 1926 Anniversary Series, Padrón Family Reserve et Padrón Dàmaso. Ces cigares se distinguent par la qualité de leur fabrication et par leur profil aromatique savoureux et équilibré.

Parmi ces cigares, quatre ont été nommés « Cigare de l’année » par le magazine Cigar Aficionado. Il s’agit du Padr ó n Serie 1926 40th Anniversary (2004), du Padr ó n Serie 1926 No. 9 (2007), du Padr ó n Family Reserve No. 45 Maduro (2009) et du Padr ó n 1964 Anniversary Series Torpedo (2021). Les modules Padrón figurent également chaque année dans la liste des 25 meilleurs cigares de l’année.

Un héritage familial

À la mort de Jose Orlando Padrón en décembre 2017, son fils Jorge a repris les rênes de l’entreprise. Avec l’aide de ses nombreux frères, soeurs et cousins, il perpétue la tradition familiale avec comme point d’honneur la qualité et la cohérence. Aujourd’hui, la société compte plus de 600 employés répartis dans les usines du Honduras et du Nicaragua. Son siège social se trouve toujours à Little Havana, à la même adresse que celle qui avait servi de vitrine à Jose Padrón en 1964. La marque absorbe l’intégralité duprocessus de production, de la culture des plants à la distribution, en passant par le roulage et le vieillissement.

Sur le site de Padrón, Jorge Padrón explique que le marteau de son père a une signification profonde pour la famille Padrón. Il représente « le dévouement et le travailacharné nécessaires à la construction de Padrón Cigars » et est synonyme de « ténacité, d’intégrité, de persévérance, de loyauté, d’engagement envers la qualité… et bien plus encore ». L’histoire du « martillito » est racontée à chaque génération de la famille afin qu’elle n’oublie jamais ses humbles origines. Celles d’un homme qui avait pour seule ambition de fabriquer des cigares qu’il trouvait à son goût.

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